Allons Y Au Sud de Mon Pays
by Andriamiarisoa Tojoniaina Fanambinana
Aujourd’hui , la crise climatique n'épargne aucun territoire. Une Grande-Île , une Ile immense se trouvant au large de la cote sud-est de l'Afrique abrite une biodiversité indéniable. Cette Ile s’appelle Madagascar ,autrefois surnommé l’ile verte. Comme tous les pays, Madagascar est pays vulnérable et menacé par les effets du changement climatique : Sur les cotes par la montée de la mer et au centre par la désertification. Notre histoire se déroule au sud de ce pays qui est durement frappé par une sécheresse sévère et de la famine à grande échelle depuis plus de dix ans. Cette situation à était qualifié par le secrétaire générale de L ONU , Antonio Guterres comme étant « L’exemple parfaite des effet du changement climatique mais également une honte pour l’humanité ».
L'histoire commence en juillet 2009 lors d'une mission humanitaire et environnementale qui avait duré 7 mois, mais m affectera toute ma vie . Déjà au début de la mission on arrivant sur les lieux j’avais remarqué une dégradation massive de l'environnement: les lieux étaient désert et sans eau à l'horizon , aucune forêt en vue comme si s’était un endroit où comme si Dieu n’exister pas et/ou la population locale ne vit pas, mais essai tous les jours de survivre avec une température avoisinant les 40°degrés Celsius toute l'année ; les sauterelles font ravages sur le peu de nourriture cultivé et l'insécurité règne ; les enfants mangeaient de la sauterelle comme s’il mange de la pizza...
Le peu d’arbres qui existe est menacé par la sècheresse, mais surtout par les habitants locaux pour en faire des bois à fin de cuire de la nourriture. L'eau et surtout à l’eau potable est devenu une valeur marchande équivaut à de l'or. J’avais comme première impression d’être en enfer sur terre. Au lendemain de mon arrivé sur les lieux , j’avais longuement discuté avec un haut responsable de la région sur la vie que la population locale mène tous les jours en raison de la dégradation de l'environnement et de la perte de la biodiversité, mais également des actions urgentes pour aider les personnes se trouvant dans une situation critique.
Après cela, moi et mon équipe avions mené des enquêtes sur terrain pendant 2 mois pour non seulement vivre le quotidien des habitants locaux, mais également pour demander leur avis , leurs propositions face aux problèmes et leurs apports qu’ils sont prêtent à fournir pour y mettre en place une solution locale durable face aux effets du changement climatique. Pendant l’enquête sur terrain nous avons eu l’occasion de consulter à plusieurs reprises les jeunes et les personnes âgées considérées comme des détenteurs de connaissance et de sagesse. Suite à cela nous avons mis en place d’abord une cellule d'urgence temporaire composée de médecins et d’infirmiers ainsi que d’ingénieurs; de l'eau et des médicaments et de la nourriture pour aider les habitants dans un état critique suite aux impacts du changement climatique et à la malnutrition . La vie en elle-même est menacée par la sécheresse et par la manque de ressource en eau. Pour y faire face rapidement nous avons construit plusieurs puits d’eau de 50 mettre de profondeur dans plusieurs villages.
Ensuite, nous avons effectué un colloque général pour débattre et demander l’avis des habitants locaux afin de dégager une solution pour s’adapter aux effets du changement climatique et sur la façon de protéger le peu de biodiversité restant, sur la façon d’assurer l'effectivité des droits fondamentaux, mais surtout de la façon de faire renaitre des espaces verts à long terme. De ce colloque local, naquit un " Dina tontolo maintso ho an ny rehetra " c’est-à-dire "la charte verte pour tous". Cette "charte locale "avait comme contenu la politique environnementale basée sur la protection des droits fondamentaux plus précisément sur le droit à l’eau potable et le droit à la dignité humaine. Cette relation entre les droits fondamentaux et la protection de l'environnement était la base de toutes action et politique diverse.
Suite aux différentes résultats des enquêtes et des colloques , on avait compris que l’une des plus grandes menaces à la biodiversité et à l'environnement locaux était la non-effectivité des droits fondamentaux. En effet , selon les populations locales la meilleure gestion et protection de la biodiversité ainsi que de l’environnement relève uniquement d'eux-mêmes , mais avant cela il faudrait protéger leurs droits de vivre dans la dignité et leurs droits à l'eau:" Comment voulez vous que nous protégeons notre environnement et la biodiversité si notre vie en elle-même est menacée? Autrefois vous êtes venu pour les arbres et les plantes ainsi que les animaux endémiques et vous nous avez totalement ignorer nous les premiers détenteurs de cette biodiversité locaux. Nous n’avons pas eu le choix ni les moyens de survivre sans avoir usé de la biodiversité que Dieu nous avait donnés. Aujourd'hui nous en payant les conséquences de nos actes d’avoir détruit l’environnement . Nous ne sommes pas fiers, mais nous n’avons pas eu le choix. Donnez-nous de quoi vivre dans la dignité et les moyens de protéger la biodiversité et nous nous assurons de la façon de protéger l'environnement. Protégez-nous et nous protégerons l'environnement!!!!
De ce fait donc , toute la politique de la charte était menée à partir de cette déclaration de la population locale . Ainsi nous avons commencé à plaidoyer pour la construction d’un pipeline de la part de l'État pour alimenter en eaux potables plusieurs villages les plus frappés par la sécheresse . Ensuite , nous avons mené des actions de sensibilisation envers les jeunes en faveur de la nécessité de la protection de l’environnement pour la génération actuelle ainsi que la génération future, de leurs responsabilités ainsi que de la façon de réduire progressivement l’usage du charbon de bois et de l’existence de l’énergie solaire . Il y avait également donc la politique de l’usage de l’eau c’est-à-dire de la façon de l’utiliser rationnellement, mais surtout de la façon de la conserver pendant les périodes pluies qui sont rares. D’où la naissance d’une création de basin d’eau pour en conserver la pluie et le rendre potable. En partenariat avec l’administration locale , nous avons également mis en place un fond local pour aider les jeunes de moins de 13 ans à cultiver des arbres pour restaurer la biodiversité et faire revenir la pluie de façon durable. Une formation de 1 mois en matière de droit de l’environnement et de la conservation de la biodiversité à était octroyer pour les jeunes désirant être actif dans leurs villages en faveur de l’environnement . Beaucoup en a répondu à l’appel.
Pour aider la population en matière d’alimentation , nous avons fait appel à plusieurs aides pour la construction d’une usine locale en vue de produire de la nourriture dans cette région, mais également la création d’un service de distribution dans les différents villages de la région .
En fin notre histoire s’arrête après 7 mois de dur labeur au sud de Madagascar. On peut résumer nos politiques d’action mener dans cette zone comme ceux-ci : 1- l’importance de prendre en compte les droits fondamentaux dans les mesures prises en faveur de la lutte et de l’adaptation contre les effets du changement climatique.2-La volonté de la population locale de gérer et conserver la biodiversité locale en leur donnant les moyens de vivre dignement.3- la mise en place d’un pipeline pour alimenter en eau les villages.4- la solidarité et la notion de bien commun dans la lutte contre les menaces du changement climatique.
A Propos De
Je suis un jeune juriste et humaniste de formation, qui s intéresse particulièrement à l environnement et à la protection de la biodiversité.Je me consacre également dans la formation des jeunes en faveur de la protection de l'environnement et de l'équité. Défenseur de droit de l'homme et lanceur d'alertes.